5 décembre

Je me lève tôt : 6h10. Départ 1 heure plus tard. D’où l’intérêt d’avoir notre hôtel en face. Je fais bien attention d’être en queue de wagon pour pouvoir mettre ma valise derrière le derniers sièges. Etant donné que le voyage sera long je préfère ne pas avoir tout le temps ma valise devant moi… 2 heures plus tard rebelote à Shin Osaka. Et bonne surprise cette fois si ma place est justement à ces fameux derniers fauteuils. Cette fois-ci 3 heures passent. Je m’assoupi facilement et entre deux moments de repos j’écoutes mes CD.

J'arrive enfin et qu’est-ce que j’aime Shinjuku et ses escalators !!! Bonheur, ravissement !!!
Direction Hikebukuro. Damned il pleut, comment je vais faire pour aller jusqu’au Kimi. Je retrouve une connaissance. C’est David, un vieux pote qui est bassiste dans le groupe Mushi au Japon, pour ceux qui connaissent. C’est amusant, il cherchait la salle de concert où il allait jouer le soir même.

Nous nous disons au revoir et je repars pour le Kimi Ryokan. Heureusement la pluie n’est pas très forte. Coup de peau la chambre est prêtes, J'y laisse donc ma valise. Et hop direction Shibuya !
Et oui ce soir c’est le concert de Gazette et Deadman. C’est au O-West, anciennement On Air West. A quelques pas je squatte encore un Doutor. Mais les clients fument et je m’en vais. La salle ne va pas tarder à ouvrir. Il est 18h passé.

Deadman et Gazette – Shibuya O-West

Deadman
imp
Lunch box
Oboreru sakana
Blood
Gin no parasol
Momoku no kane ti hoshi o te ni
Dress kara no tegami
Arizuka
Himawari
Amefuri no warui yume
Though the looking grass
(nouvelle chanson)
Quo vadis
Re:make
Site of scaffold

Je n'ai plus qu'à attendre sur un fond de neo metal.
Le concert peut commencer, c'est Deadman qui ouvre le bal avec tout d'abord en SE : imp. Chacun des membres arrivent sur scène, calme, sans un mot, sans un geste, dans le noir… Ils enchaînent sur Lunch box. Mako est impressionnant de part sa maîtrise vocale et son charisme. Pourtant les autres membres du groupe ne bronche pas. Le public est d'ailleurs très calme, pas de fans surexcités qui hurlent et gigotent sans raison.

Mako devient fou sur Oboreru sakana exit le sac en papier sur la tête (cf. concert 2002). Comme il est impressionnant, il fait vivre ses chansons, autant par sa performance vocale que ses mimiques accentuées par le maquillage. Et on continue dans les bons titres avec Blood. Aie (guitare) exécute les chœurs.
Plus pop rock ils continuent sur Gin no parasol. Ils sont réguliers, aucune faute, et toute notre attention se concentre sur Mako. On est gâté suit Momoku no kane ti hoshi o te ni. Lors des pauses la scène reste sombre, le groupe boit un coup, mais ne parle jamais. On peut trouver ça froid, mais en ce qui concerne Deadman on trouve ça normal et je n'arrive même pas à leur en vouloir. Ils continuent dans le registre calme mais intense avec Dress kara no tegami.
Avec Arizuka, Mako comme dans la précédente, semble complètement submergé par la musique et les paroles. Je peux vous dire que ça ne bronche pas dans salle. Respect.
Ah, tiens voici Himawari un des titres de leur nouveau maxi single qu'ils enchaînent avec Amefuri no warui yume.
Et vient le moment ! Le moment de s'amuser et surtout d'head banguer ! haha !
Ah ça va bouger ! Voici Though the looking grass. Mako devient une sorte de dictateur aux mimiques grotesques. C'est l'une des rares fois où j'ai vu le public participer d'ailleurs. Mais quelle pêche !!! J'avoue que j'aimerais bien savoir de quoi cause ce titre.

La chanson suivante c'est une nouvelle que je ne connais pas. Mais elle est pas mal.
Puis vient ensuite Quo Vadis et Re:make où je peux head banguer à loisir avec mes camarades. Ce que je les aime ses deux là. Et tant pis pour mon cou, je me tiens pour pas tomber. Mais qu'est-ce que ça fait du bien !!!
Ils finissent sur Site of scaffold qui dur plus longtemps que sur le cd pour une fois. Mako sort un truc bizarre de sa bouche… blanc et gluant. Il semble posséder, Ou la la y a du jeu de scène ça rigole plus.
Bravo, les gars c'étaient GENIAL !!!!!!!

Gazette

[dis]
Wife
Black drop junkie [nancy]
Linda – candydivepinky heaven-
Kore de yokattan desu
Jyûnana sai
Haru ni sanrikeri
Akai one peace
A nata no tame no ko no inochi
Kan tôjôgeza kumikai

Passons à un autre genre de zic avec Gazette. Je me rapproche sensiblement de la scène. Ca va bouger !

Ils débutent cash sur [dis] ! De là où je suis-je vois surtout Riku. Je remarque que les jeunes filles semblent beaucoup l'aimer (aie mes oreilles) ! On retrouve le visual à l'état pur (comme j'aime d'ailleurs) ça se saute dessus, les chorégraphies fussent-elles simplistes reviennent en force et on head bangue comme des fous.
Oups… je l'entends dire : Wife… Ca va bouger !!! Je me met a head banguer comme mes copines (et copain, j'ai un gars à côté de mois, un lycéen… Il est encore en costume). Boudiou ça fait du bien. Quelques pas sur les côtés sur la partie calme… et ça repart on saute tous en avant bras en l'air. Halalala c'est différent de Deadman mais j'apprécie tout autant !!!

Comme il faut pas perdre la main ils enchaînent sur Linda – candydivepinky heaven-. A l'époque je ne la connaissais pas. Par contre je me souviens clairement du mot : sakura, qu'il répète au début du morceau sous des projecteurs rose (Les cerisiers japonais (sakura -sericier- étant pour la plupart rose). Aie, aie mon cou… Je suis déjà en sueur, heureusement peu compressée.
Tout le monde frappe dans ses mains en cadence sur l'intro de Kore de yokattan desu. Le cri de Ruki est d'ailleurs ridicule par rapport au CD. Et ça recommence ça saute, ça se bouscule (heureusement personne ne slame).
Ah !!! J'adore Kore de yokattan desu, c'est l'une des plus belles, tirée de hankô seimei bun. Riku montre qu'il peut chanter aussi.
Jyûnana sai (19 ans) fait tache au milieu, mais ça nous repose un peu.
Ah la chorégraphie de Haru ni sanrikeri ! Très amusante. Enfin je la connaissais pas et mon jeune ami prés de moi non plus. On était donc deux imbéciles à regarder Ruki et à essayer de faire pareil, et on était aussi peu doué l'un que l'autre… En tous les cas l'ambiance est bonne, c'est ce qui compte ! Après, ils font une autre chanson perdue sur leur CD omnibus : Akai one peace, là aussi la chorégraphie est… simple mais efficace ! Vive le ventilateur sauteur !! Moi, ça me fait marrer c'est le principale. En tous les cas j'adore ce titre.

Mais c'est déjà le dernier titre !!! Aaah !!!! Non déjà ça passe trop vite !!! Kan tôjôgeza kumikai clôt le concert en beauté. Elle dur assez longtemps et on arrête pas de se foncer dessus. Les gens derrière moi n'hésitent pas (j'ai eu peur d'avoir des bleus tellement j'avais mal, mais non j'suis costaud) ! Et moi j'hésite pas non plus. De toute façon j'ai peu d'élan donc bon c'est surtout ceux qui sont derrière moi qui produisent la poussée en avant. En plus comme c'est un mec qui est devant moi, j'hésite pas (Remarquez que j'ai des pas remords sur les petites japonaises). Mon pote lycéen aussi s'amuse comme un fou, il aurait pu venir sans son pull. J'ai déjà chaud en T-shirt… Et quand tout le monde head bangue on se repose sur la personne devant soit et ainsi de suite, je sens quelqu'un prendre appuie sur mon dos. C'est ça j'aime dans les concerts, quand dans les concerts tout le monde se serre les coudes.

AAAAAAAAAAh c'était biiiiien !!!!! Et en plus un pote dans la salle me donne la baguette du batteur qu'il a rattrapé !