Japon - 2004-2005 décembre-janvier

Journée : Ap - 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9 - 10 - 11 - 12 - 13

27 décembre

Lever 9h30 (pour ma part), puis douche, on part à 11h30. Je reprends le shinkansen pour Nagoya, il est midi.
Cette fois-ci je vais à la station à Osu-kannon où se trouve le magasin Like an Edison. Avant on allait au Yenbanya là-bas. Mais il a fermé. A cause d’une mauvaise orientation je me dirige dans le mauvais sens. Je vois deux fans de visu, je les suit, mais elles vont simplement manger au KFC… Je continue mon chemin. Mais rien de chez rien, pas l’ombre d’une salle de concert ou d’un magasin de CD.
Je m'arrête dans une poste, j’envoie mes cartes de vœux pour le nouvel an. Cette année c’est la poule (le poulet). Les cartes sont trop mimi !
Nous revenons sur nos pas et on va nous aussi au KFC, où nous retrouvons nos deux fans de visu qui nous accompagnerons au magasin.

Effectivement, je n'étais pas loin. Je suis récompensée, c’est le bonheur. Le magasin est bien fournis, je trouve même Romancer d’Ayabie, le 1re CD de la nouvelle formation de Girl et un CD et un DVD live de DEAD END dans des versions abordables. Mais toujours pas de DVD de Laputa… C’est nightmare qui passe à fond dans le magasin avec le DVD de clips. Je prends l’album Libido d’ailleurs, et ils m’offrent une vidéo (que j'ai toujours pas regardé...).

Je reparts vers un temple où a lieu une sorte de braderie. Puis, plus loin, je m’enfonce dans les galeries marchandes. A partir de là je rentre dans n’importe quelle boutique de trucs débile. Je trouve un gloomy en plastique !
On retourne prendre le métro pour aller à Shinsakae où se trouve la salle de concert du Daimond hall. On prend la sortie 2 comme m’avait indiqué Ma’J et puis à la sortie on suit les filles habillées visu. Je reconnais la photo de Ma’J ! Ca fait plaisir ! On passe devant la salle déjà rempli de monde et de cosplay. On a déjà repéré des occidentales dans le lot (qui se sont révélé être des occidentaux).
Je n'ai plus qu'à squatter un Starbucks Coffee, en sirotant un Frapuccino Moka. Je déballe mes achats pour passer le temps...

Les portes vont bientôt ouvrir, alors je passe acheter mon ticket de métro retour, pour ne pas faire la queue en repartant. De retour prés de la salle je ne sais pas trop ou attendre. J'ai le numéro 773. Et en bas de l’immeuble c’est marqué 500… Un gars du staff en bleu et m'emmène dans un autre immeuble où nous allons attendre dans les escaliers ! ahlala l’organisation japonaise ! A 17h30 la file bouge enfin. Ca va, ça avance vite et on avance vite. Il fait froid, beaucoup de filles on déjà mis leurs affaires dans des lookers.
Ah ! Un stand de goodies !!! Je vais le dévaliser. Enfin, je me retiens car ils ont beaucoup de choses. Dommage les T-shirt sont sold out.

Je mets bijoux, pull et lunettes dans mon sac avec mes derniers achats. Je mets le tout au fond de la salle et je m ’approche de la scène.
Il doit y avoir environ 1000 places, ça ressemble au Club Citta’. Je suis sur la droite en face de Uruha. Lui où un autre, je m’en fiche un peu. Autour de moi beaucoup de demoiselle, mais aussi quelques garçons.

Gazette - Nagoya Daimond hall - Royal Disoder

1 - The social riot machines
2 - S×D×R
3 - Ruder
4 - Anti Pop
5 - [DIS]
6 - Back Drop Junkie[nancy]
7 - haru ni san rikeri, mi ha rerudegozaimasu
8 - Jyu yon sai no knife
9 - dorudarake no seishun
10 - Zakuro kata no yuuutsu
11 - Tokyo shinjuu
12 - Sumire
13 - No.[666]
14 - LINDA

Encore 1 - Shiawasana hibi
Encore 2 - Maximum Impulse
Encore 3 - Kan tojou geza kumikai

Ca y est la lumière s’éteint je fais un bon de 3 mètres en avant. Ca bouger les enfants ! Les membres du groupe arrivent un par un. Mais autant vous dire tout de suite je vois pas grand chose. Ca me rappelle le concert de dir en grey au Blitz… Je passe l’intégralité de The social riot machines a bouffer du cheveux, à bouger, survivre pour ne pas être écraser, et essayer de voir quelque chose. C’est pas gagné à ce stade du concert.
SxDxR commence dans la même veine, mais au bout de quelques accords la musique cesse. Apparemment, il y a un problème dans le public sur la gauche de la scène. La foule se décompresse un peu, et un gars demande de faire attention. Gazette revient et ils reprennent au même endroit. C’est reparti !!!!

Je profite des chansons violente pour avancer, et ne plus avoir de grosses têtes devant moi qui m’empêche de voir quoique ce soit. Ca s’améliore je vois Uruha ! Enfin c’est pas encore gagné tout ça. Sur Ruder je m’éclate bien et j’avance tranquillement. Ah ! Anti pop ! Tout le monde saute comme des fous et on chante a tue tête. J’essaie de pas me prendre de coup quand même (un bras trop vite lever et c’est un direct dans ta tête).

Me souviens pas qu’on est eu des pauses ? En tous les cas ça se poursuit sur des bons titres qui bougent bien. Arrivée là je dois me décider à vraiment avancer ou bien repartir à l’arrière. [dis] est toute choisi pour ça. Et hop… On s’avance. A la vue est meilleure. Ca y est je vois enfin la scène et clairement tout le monde (enfin pas les deux sur la gauche).
Rien qu’à la basse de Reita je sais ce qui va suivre c’est Back Drop Junkie[nancy]. Le groupe se défonce et le public aussi.
Enfin du calme ! Dommage je ne pourrais pas faire la chorégraphie de la chanson suivante : haru ni san rikeri, mi ha rerudegozaimasu. J’ai des filles autour qui essayent quand même (non, mais arrête on est trop serré ma fille >.<).
Ensuite, on a droit à une inédite, enfin pas tant que ça. En fait c’est un titre vendu qu’en concert : Jyu yon sai no knife (celui de septembre au Hibiya yagai ongakudô).

Je suis super contente car ils jouent ensuite Dorudarake no seishun une ancienne que j’adore. Je chantais à tue tête. Et puis là aussi c’est génial pour avancer !! Je fais gaffe d’ailleurs pour pas me faire piquer ma place et plutôt en piquer !
Je dois être au 4e rang à ce stade du concert. Que de chemin parcouru ! J ’ai mal partout…

Ensuite, ils entament Zakuro kata no yuuutsu, très jolie et sympa comme tout. Ca continue dans les bonnes chansons qui vous font du bien à savoir : sumire ! Sur No.[666] (et d’autres titres) Ruki vient de notre côté, donc ça compresse encore plus (si c’était possible…). Arg... Et ça ne vas pas s’améliorer sur Linda où tout le monde se bouscule. J’ai bien failli tomber et je rattrape ma voisine de droite, qui d’un coup devient toute gentille avec moi, oui car avant elle essayait de me passer devant.

Ah VICTOIRE je suis au second rang, je tiens de ma main droite la barre devant ! J’ai une superbe vu du coup ! Mais j’ai une petite soif moi. Ah bonne idée ! Le staff fait passer une bouteille d’eau. Oui, elle vient vers moi… ah non elle passe au fond. Pas grave y en a une autre à droite… Par ici… ah non… ok. Je ne boirais pas alors…

Ils reviennent et interprètent Shiawasana hibi. Je suis en sueur, j’ai mal partout, mais je tiens bon la barre. Ruki vient souvent de notre côté, il met son pied sur la barre (pas sur ma main heureusement), j’en profite donc lâchement. Idem pour Uruha qui fera de même. Vous inquiétez pas je les ai pas tripoté (j’aurais trop honte, je sais que ça gène pas trop les française o_0)… juste tapoter la main ou la jambe histoire de dire : ouais mon gars t’es le meilleur ou coucou j’suis là !!

Ils ressortent une seconde fois. Je ne me souviens pas trop de ce que racontait Ruki, à part qu’il a parlé du concert au Shibuya kokaidô d’avril. Deuxième encore : Maximum Impulse. Ca vous étonnes si je vous dis que ça pulse ? Je chantais comme une folle les chœurs en anglais.
Le groupe ressort encore et revient rapidement encouragé par les « encore » du public. Ca compresse toujours autant, je suis trempée, trempée, trempée… Même mes cheveux sont trempés. Ah, ah je l’attendais cette chanson… Je vais devoir m’accrocher pour garder mon second rang et pas finir broyée !! Kan tojou geza kumikai commence. Ca devient vite l’enfer, mais un enfer joyeux quand même. Ca pousse, ça slame (aie, ma tête...), ça s’agite. Et quand les musiciens s’approchent c’est encore pire, mais je me tiens bien et je profite du spectacle !

Hélas, tout à une fin, les lumières de la salle se rallument et tout le monde se dirige vers la sortie. Je dois courir pour attraper le shinkansen de 21h. Une fois dedans j’enlève mon haut pour ne garder que le pull car il est à tordre. Même mon pantalon est trempé arg…. Je veux pas attraper froid c’est pas le moment.

De retour à Kyoto je vais acheter mon petit déjeuner du lendemain sur l’air d’une chanson de Ryuichi Kawamura (impossible de ne pas reconnaître sa voix !).
Enfin à l’hôtel, je regarde la télé. Bizarre tout le monde parle de 4 morts japonais, mais je ne comprends pas de quoi il s'agit. J’aurais la réponse quelques minutes plus tard en allant consulter mes mails. Ma’J me dit qu’il y a eu un gros tremblement de terre, suivi d’un tsunami en Asie. On parle de 40 000 morts (on a dépassé les 200 000 un mois plus tard)…
On se couche vers minuit. On regarde des dramas donc Gokusen qui nous aura bien fait rire... C'est une sorte de GTO mais avec une femme. C'est aussi tiré d'un manga a succès, et ça a tellement bien marché qu'une saison 2 allait être diffusé en janvier 2005.
Bonne nuit !


Sur le quai de la gare de Kyoto


Les infos sur le tsunami dans le shinkansen


La vue du Shinkansen


La vue du Shinkansen


Les CD de nightmare, Fatima, ayabie, Girl,
Dead end ainsi que leur DVD


Mes achats du concert : le sac, le foulard
et le pamphlet de Gazette


Gazette


Une affiche pour Gokusen à Shibuya (Tokyo)

LIENS

Palace Side hotel
Nagoya Diamond hall
The Gazette
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