20
mars Levé
à 6h30, trois quart d’heure plus tard, nous voici dans
la rue direction la gare de Tokyo, pour le Palais
Impérial. Je suis transit de froid, mes vêtements
ne sont pas assez chauds et le vent transperce mon manteau.
Palais Impérial
* Lignes : Tozai, Hanzomon, Marunouchi, Chiyoda, Toei Mita, Chuo
- stations : Tokyo, Otemachi, Nijubashimae
Ce matin, les abords du palais sont vides, ça me change du
2
janvier 2004 où il y avaut des files d’attente
interminables pour les vœux de l’Empereur. Bien, évidemment,
nous ne pouvons entrer et nous devons nous contenter de le prendre
en photo de l’extérieur.
Il s'agit de la résidence de l'Empereur du Japon qui n'est
ouverte que deux fois par an : le 2 janvier pour les voeux du Nouvel
An et le 23 décembre pour l'anniversaire de l'empereur.
Lors de la seconde guerre mondiale le palais fut détruit
par les bombardements américains. Les bâtiments actuels
ont été achevés en 1968. Les lieux les plus
connus sont : le pont (Nijû bashi), la Otemon
(la porte de la grande main) et les jardins.
Nous nous dirigeons aussi vers la statue d'un inconnu (enfin, pour
nous) Des cas de touristes Chinois et Coréens débarquent.
Nous, nous levons le camp.
*autres photos*
Le
bâtiment de la Diète fut construit en 1936 est à
l'origine la Diète impériale de la période
Meiji, c'est désormais le parlement japonais.

La Diète au centre
Nous
repartons vers la gare où nous passons un bon moment à
la poste principale de Tokyo. Pour les collectionneurs
de timbres c’est le paradis ! Tout est à disposition
sur le comptoir : imprimés à remplir ainsi qu’un
crayon à papier, et il ne vous reste plus qu’à
y inscrire le numéro du timbre ou de la plaquette de timbres,
ainsi que la quantité désirée et le tour est
joué. Ensuite, il suffit de retourner au comptoir de remettre
son papier et attendre que d’autres petites mains aillent
chercher les timbres en question. Puis, seulement, vous pourrez
payer. Il y en avait de toute sorte : Hello Kitty, Gundam, Pokemon,
lieux historiques, fleurs etc.

Un camion de la poste
Le
vent est très fort ce jour là, je plains les jeunes
filles qui distribuent des journaux dans la rue…
Reprenant
notre chemin, nous allons au Forum international de Tokyo,
un immense bâtiment en verre dont l’architecture rappel
cette d’une coque de bateau. Pour moi, c’est surtout
une salle de concert dans la partie "A"… Chacun
ses références. Il est ouvert de 8h à 23h.
*autres photos*
Quartier
de Ginza
* Lignes : Ginza, Hibiya, Marunouchi, Toei Asakusa - stations :
Ginza, Higashi Ginza
Pour aller à Ginza, nous longeons la voie
de chemin de fer, passons devant un Bic Camera
(magasin d'électronique) et passons sous un pont. Ginza
c’est le quartier chic de Tokyo, avec des
grands magasins encore plus chers qu’ailleurs. Son nom en
japonais signifie "lieu d'argent", d'ailleurs, car on
y frappait la monnaie au XVIIe siècle.

La Harumi-dôri à Ginza
L’un
des lieux les plus visités par les occidentaux dans le quartier
est le fameux Sony building et sa Show
room. Nous n’avons pas le droit de prendre des photos,
évidemment, mais nous pouvons dépenser nos sous à
la boutique si on veut ! Il est ouvert de 11h à 19h.
En
remontant l’avenue principal, nous passons devant le grand
magasin Wako symbole de Ginza,
il fut construit en 1894. A midi, son horloge sonne comme Big Ben.
Ha !! ha !! Les KAT-TUN (un groupe de boy's band
de chez Johnny's) viennent de sortir leur premier maxi single et
c'est de la folie, on les voit et on les entend partout ! Impossible
d'y échaper, de la vraie promotion à la japonaise.
*autres photos de Ginza*
Puis,
nous allons faire un tour au Mitsukoshi. L’étage
du bas est rempli de magasins d’alimentaires. On y trouve
de tout : bento, salades, gâteaux japonais et boulangerie
française, fruits, légumes, et produits importés
de tous horizons. Après avoir craqué sur un jus de
fruit frais à l’ananas, hors de prix pour si peu, nous
repartons dans les rues agitées de Ginza.
*autres photos*
Le
théâtre Kabuki-za est de loin le meilleur
endroit pour les spectacles de Kabuki.
Kabuki-za
* Le théâtre kabuki comporte six actes en tout, que
l'on peut aller les voir de façon individuelle. Les prix
varient selon les pièces : à partir de 700 yens pour
1 acte et jusqu'à 24 000 yens pour la pièce complète.
Ouvert en 1889, c'est un bâtiment est exceptionnel, presque
entièrement détruit par des bombardements pendant
la Seconde Guerre Mondiale, il fut reconstruit en 1951. A l'origine
théâtre de femmes depuis 1629, il n'est plus constitué
que d'homme. Les "onnagata" sont les acteurs masculins
jouant des rôles de femmes. L'orchestre est sur scène,
c'est vraiment très, très beau.
Nous prenons les programmes et demandons s'ils faut réserver,
mais on nous fait comprendre que ce n'est pas nécessaire
quand on veut voir qu'un acte. Il suffit d'arriver un peu avant,
de faire la queue au bon guichet et d'attendre que les portes ouvrent.
Nous décidons de revenir plus tard dans la semaine.
*autres photos*
Le
métro s’avérer indispensable pour aller dans
le quartier d’Asakusa. Les pousse-pousses
attendent le client, et le temple grouille de touristes et de promeneurs.
*autres photos* *photos
de japonais*
Sensô-ji
* Ligne de métro : Ginza line, Toei Asakusa
line - Station : Asakusa
La
légende raconte que deux pêcheurs sortirent de l'eau
une statuette en or de Kannon (Déesse bouddhiste de la miséricorde).
Un sanctuaire fut hérigé à cet endroit. Le
temple connu bien des malheurs, et même s'il survécu
au seisme de 1923, il ne résista pas aux bombardements américain
durant la 2e guerre mondiale.
La visite débute par la Kaminarimon, la
Porte du tonnerre, gardée par les statues de Fujin (à
droite, le Dieu du vent) et de Raijin (à gauche, le Dieu
du tonnerre).
J’ai
toujours dit que c’était une chemin de croix pour arriver
jusqu’au temple ! Il y a tellement de boutiques de souvenirs
à regarder sur la Nakamise dôri qu’on
perd facilement une bonne heure. Chose intéressante à
faire, c’est goûter aux gâteaux de riz, de sésame
ou de soja sur les étales ! De plus c'est bientôt la
fête des fleurs dans le quartier du coup des étals
(nourriture, jeu etc.) ont planté leurs traitaux dans les
allées.
Sur la gauche, avant l'Hozo-mon, il y se trouve
une statue d'un bouddha (Botokesan nadi) polie
par les mains des visiteurs.
*autres photos*
Après l'Hozo-mon, sur la gauche, on peut
voir la grande pagode. Elle est particulièrement belle de
nuit. L'encensoir où se presse tous les visiteurs est sensé
protéger votre santé si vous poussez la fumée
vers vous.
Le temple principal est magnifique, sa reconstruction date de 1958.
Différentes petits temples parcement les abords du temple
principal.
*autres photos*
Nos
pas nous mènent en dehors du temple dans le quartier marchant
avec une sorte de petit marché. Puis, nous entrons dans le
temple des tanuki : le Chingo dô ji. A côté
il y a même un petit parc d’attraction le Hanayashiki.
Nous faisons juste un petit tour dans le magasin.
A gauche, nous passons dans le quartier des cinémas (Rokku)
et des éternels pachinko. Je prends même la pause devant
la statue d'un Ultraman !
Il
est presque 17h, le jour baisse de plus en plus. Nous arrivons dans
Kappabashi-dôri. Cette rue est presque entièrement
constituée de magasins vendant des produits pour les restaurants.
Ca va de la lanterne (akachôchin), au bol de riz, bento, noren,
menu, ustensile de cuisine, plats en cire pour les devantures, costumes
etc. C’est impressionnant.
*autres photos*
Hélas, les boutiques ferment tôt et à 18h, les
rideaux se ferment les uns après les autres. En passant devant
le cuisinier géant, nous repartons vers Sensô-ji.
De nuit c’est aussi très joli. Le temple prend une
tout autre dimension, surtout vidé des touristes. Les magasins
ont baissé leurs grilles, d’ailleurs on peut admirer
les peintures décorant ces dernières.
Alors
que nous remontons l’allée, nous croisons deux geisha
! Incroyable ! Je tire sur le bras de mon chéri qui n’a
rien vu. Ni, une ni deux, nous les suivons. Un homme me fait signe
de courir et me dit que c’est très rare ici. Hélas,
les photos sont… un peu floues, mais quelle chance tout de
même. Elles sont rejointes par deux autres jeunes femmes et
entrent dans un restaurant. Mais je vois que nous ne sommes pas
les seuls à prendre des photos, plusieurs japonais font de
même.
*autres photos*
C’est
le cœur léger que nous reprenons le train vers Shinjuku.
J’adore ce quartier. Ces lumières me font toujours
le même effet. Pour moi c’est Noël tous les soirs
! Mon chéri est aussi sous le charme. Je lui fais faire le
tour en sortant par la sortie ouest, près du grand magasin
Keio.
Je décide de le faire passer par le chemin des écoliers
pour rejoindre le côté est et ainsi découvrir
les ruelles aux restaurants minuscules et bondés.
*autres photos*
Alors
que nous cherchons un restaurant recommandé par le Lonely
planet, on apprend qu’il a fermé. La personne nous
indique un autre restaurant, mais au vue des explications on ne
tente même pas de le retrouver. C’est donc à
l’aventure que nous choisissons. Nous jetons notre dévolu
sur un restaurant de sushi. Les plats en cire sont présenter
en vitrine et nous nous faisons vite comprendre. Le fait de se prendre
en photo devant notre plat de sushi fait bien rire le serveur, mais
aussi le fait que j’en fiche partout… Je suis pas en
forme ce soir !
*autres photos*
Bon,
ça fait du bien de manger ! Maintenant, direction Kabukichô
! C’est plein de lumières, Dans les ruelles de Golden
Gai les bars ne pouvent souvent pas contenir plus de 6
ou 7 personnes. Plus loin ce sont des bars avec entraîneuses.
Des jeunes hommes harranguent les passants. Les salarimen vont passer
une bonne soirée bien arrosée de sake.

shinjuku de nuit... splendide !
Quelle
journée tuante ! Nous retournons à Ikebukuro,
après un bref passage à la combini, il ne reste plus
qu’à tomber dans les bras de Morphée. Il est
minuit. |