29
mars
J'ai
mal à la gorge... Mais ce qui compte c’est que je n’ai
pas de fièvre, je ne tousse pas non plus. J’ai juste
mal à la gorge. Donc ça ne me gène pas tant
que ça. Nous nous levons à 6h00 pour rejoindre la
gare de Kyoto à pied le plus tôt possible.
Je prends un petit déjeuner au Staburcks coffee avant de partir à la découverte
de la ville.
Kyoto
tower
La tour de Kyoto est presque aussi connue que cette
de Tokyo. Elle se trouve face à la gare,
en direction de Karasuma, et il est difficile de
la louper. Avec ses 131 m de haut, elle domine la ville. Elle fut
inaugurée en décembre 1964 et contrairement à
ses grandes sœurs (La Tour Eiffel ou à
la Tour de Tokyo) elle ne possède pas d’armature
en acier. Sa construction fut un véritable défit à
l’époque pour qu’elle puisse résister
aussi bien aux typhons qu’aux tremblements de terre. A l’intérieur,
on y trouve un hôte, des magasins (horaires : 9h – 21
h), des bains publics (750 yen - horaires : 7h à 20h30 dernières
entrées : 20h), des restaurants et une vue panoramique (770
yen – horaires : 9h à 21h - dernières entrées
20h40) absolument magnifique sur toute la ville. Sa mascotte Tawawa-chan
(tower se prononce tawa en japonais) est assez rigolote.
*autres photos*
Takarazuka
Municipal Tezuka Osamu Manga Museum
* 500 yens – horaires : 9h à 17h
Osamu Tezuka (1928-1989) est le papa du manga et
de l’animation japonaise. Vous avez certainement vu ses œuvres
durant votre enfance (Astro le petit robot (Tetsuwan
Atom), Le roi Léo, Prince Saphir etc.)
On peut trouver un nombre important de ses œuvres traduit en
français. Si son style à beaucoup vieilli, il n’en
reste pas moins le maître en la matière.
Originaire de Kyoto son musée y prend naturellement
place. Il y a des statues aussi à la sortie de la gare. Je
ne suis pas allée au musée par manque de temps, mais
si vous avez l’occasion n’hésitez pas.
A
pied, nous partons vers le Sanjûsangen-dô
à 1.5 km de la gare de Kyoto.
Sanjûsangen-dô
*bus 206 ou 208 - arrêt : sanjûsangen-dô mae
*600 yen – horaires : 6h à 17h (16h de novembre à
mars)
Il n’est même pas 8h du matin qu’une longue queue
se forme devant le temple ! Ce temple est appelé ainsi car
il y a 33 (sanjûsan) baies s’ouvrent sur l’extérieur.
Le long bâtiment principal renferme 1001 statues de Kannon
la déesse bouddhiste de la compassion. Tout le long couloir
se trouve 28 statues des dieux-gardiens. Pour les amateurs de RG
veda des CLAMP c’est un vrai bonheur…(Oui,
bha on a les références qu’on veut !)
Attention, il est formellement interdit de prendre des photos à
l’intérieur du bâtiment.
Le bâtiment principal date de 1164 par l’empereur Go-Shirakawa.
Malheureusement, il brûla, mais fut reconstruit en 1266 sur
les plans de l’original.
Le 15 janvier, dans la galerie du côté ouest, se déroule
le Tôshi-ya matsuri (festival) où
des archers décochent des flèches sur toute la longueur
du couloir.
A la sortie, la traditionnelle boutique vous attend proposant quelques
articles. Alors que mon ami opte pour une série de carte
postale, j’achète un protége document à
l’effigie de Kannon. Dans le hall se trouve
des chauffages électriques ou tout le monde se regroupe en
grelottant. Il suffit de lâcher un : Samui ne (il
fait froid) pour que le contact se fasse avec les visiteurs japonais
qui répondent qu’eux aussi on froid. C’est tout
con, mais tout le monde sourit.
Après, avoir récupérer nos chaussures, nous
visitons le jardin, puis nous reprenons la route.
*autres photos*

Livre sur Kyoto, deux amamori, un protège document
du Sanjûsangen-dô et une pochette
Je
m’arrête dans une conbini pour acheter des chauffrettes.
Hokaron (Lotte), Kairo, il existe plusieurs marques.
Chez nous, on en trouve par exemple au Vieux campeurs pour les personnes
désirants faire de l’alpinisme. Au Japon, il faut bien
avouer que les maisons sont mal chauffées, ils consomment
donc beaucoup de ces petites chauffrettes. Il y en a des autocollantes
pour mettre dans votre dos, des petites pour mes chaussures ou bien
tout simplement dans la poche. C’est assez simple d’utilisation.
Il faut ouvrir le paquet, secouer le sachet ensuite il se met à
chauffer tout doucement pendant une dizaine d’heure. C’est
très agréable, surtout quand on a pas pris un manteau
assez chaud...
Kiyomuzi-dera
*bus
: 202, 207, 206, 80 / Station : Kiyomizu michi
*300 yen – horaires : 6h à18h
Si les premiers bâtiments furent érigés en 798,
bâtiments actuels ont été reconstruits entre
1631 et 1633 sur ordre du Shogun Iemitsu Tokugawa.
Il s’agit d’un des temples les plus connus de Kyoto
et même du Japon. Certains on pu le voir
dans Wasabi avec Jean Réno par
exemple. Le bâtiment le plus connu est celui dont une partie
est sur pilotis (Hon dô). La terrasse plonge
sur un vide d'une dizaine de mètres. On dit que si on se
jette d'en haut et qu'on survit on fera fortune… C’est
au printemps et à l’automne que le temple est le plus
beau. D’ailleurs les touristes ne s’y trompent pas et
il ne désempli pas de toute l’année. Si vous
voulez un porte bonheur n’hésitez pas, il y a beaucoup
de choix. Dans les sanctuaires, on peut aussi acheter des portes
bonheurs (amamori) aux couleurs chatoyantes, mais
également des ema (plaque en bois) qui sont
suspendus dans les temples. J’ai acheté deux amamori
(500 yen chaque).
*autres photos*
Otowa
no taki
Il vous faudra faire la queue pour aller goutter l’eau sacrée
de cette petite cascade. Elle est sensée avoir des propriétés
thérapeutiques.
*autres photos*
Jishu-jinja
C’est un peu le temple des amoureux. On trouve énormément
de charmes ayant un rapport avec l’amour. On peut aussi tester
son amour en rejoins de pierre distante de 18m les yeux fermés
(Koiuranai). Si vous n’arrivez pas en face
de la seconde pierre votre désir d’amour ne sera jamais
exaucé.
*autres photos*
Tainaimuguri
*100 yen – horaires : 9h à 16h
En échange de vos yens, un moine vous donne une carte postale
et vous autorise à entrer dans les sous-sol du temple, un
autre vous tend un sac en plastique pour y mettre vos chaussures.
Nous descendons un petit escalier puis tout à coup l’obscurité
nous engloutie. Seule la corde sur notre gauche nous sert de reperd
dans l’obscurité. Ce parcours symbolise le chemin dans
l’utérus du Bodhisattva (Kannon)
jusqu’à ce que la lumière nous montre au bout
du chemin une pierre avec le mot ura (en sanskrit) gravé
dessus.
Nous
redescendons par une petite rue commerçante (Kiyomizuzaka)
vers la pagode d’Yasaka. Nous passons du
temps à l'intérieur. J’achète un livre
sur les différents temples de Kyoto et une
pochette. Mon ami repart avec un katana. Nous goûtons des
petits gâteaux aux haricots rouge.

Spécialité
de Kyoto *-
Il
y a pas mal de pousse-pousses pour touristes dans le coin. Nous
croisons aussi des grands-mères grimées en geisha.
Il existe des photographes qui peuvent vous prendre en photo vêtu
en samouraï ou en geisha. Si vous voulez vraiment
y mettre le prix vous pouvez en plus vous faire prendre en photo
devant les monuments de la ville.
*autres photos*
Un
vent froid se lève, les nuages gris s’accumulent au
dessus de nous, puis tout à coup il se met à neiger.
Heureusement, il s’agit de neige fondue et ça ne dure
pas longtemps.
Yasaka-jinja
Ce sanctuaire fut créé en 656. En 869, la ville subit
une épidémie mortelle, alors, ils sortirent les divinités
dans les rues pour y mettre fin. Cela donnera par la suite le Gion
matsuri (fête de Gion). Au pied
du Maruyama koen (koen = parc) et face à
la Shijo dôri (dôri = rue), il est
le protecteur de quartier de Gion.
*autres photos*
Chion-in
*bus : 206
*400 yen (jardins) – horaires : 9h à 16h (15h40 de
décembre à février)
C’est un des principaux temples de la secte bouddiste Jôdo
fondé par le moine Hônen. La san-mon
(porte principale) est impressionnante, en plus avec les cerisiers
c’est assez joli. S’il n’y avait pas ce froid
mordant et ses averses de neige fondue, ce serait le paradis. Les
différents temples sont éparpillés sur un site
assez large. J’avoue que nous n’avons pas tout visité,
mais le site est vraiment très, très beau. Nous payons
400 yen pour le jardin, qui même s’il manque quelques
cerisiers en fleur, est fort intéressant. On peut aussi y
voir la plus grosse cloche du Japon soit 74 tonnes
! Elle fut fondue en 1633. Et il ne faut pas moins de 17 moines
pour la faire sonner le soir du 31 décembre.
*autres photos*
Heian shrine
* Horaires : 6h à 18h
La plupart des bâtiments date de 1895, les plus récents datant de 1940. Dans les années 70 un incendie avait détruit une partie du sanctuaire, mais il fut reconstruit.
A l'entrée se trouve un gigantesque torii vermillon sa structure en béton armé date de 1929, le diamètre des poteaux est de 3.63 mètres, sa hauteur 24.2 mètres, et sa largeur 33.9 mètres.
*autres photos*
Séance photos dans la rue.
*autres photos*
Nanzen-ji
*1000 yen – horaires : 8h40 à 17h
Ce site est lui aussi très important, et nous n’avons
pas le temps d’y passer la journée. Nous zappons le
Nanzen-in (500 yen – horaires : 8h40 çà
17h).
Le bâtiment principal fut tout d’abord la villa de l’empereur
Kameyama, avant de devenir un temple bouddhiste
zen en 1291. Les bâtiments présent datent d’après
la période Momoyama (XVIIe siècle).
Après avoir passé la san-mon (1628),
la partie la plus visité est l’Hôjô.
On peut méditer devant son jardin zen (réalisé
par Kobori Enshu), il est parfois appelé
: Le jardin du tigre bondissant. C’est une référence
aux paravents qui lui font face représentant un tigre bondissant
peint par Kano Tanyu.
Le bâtiment Kuri est aussi à visiter
avec cette architecture dépouillée typique du zen.
D’ailleurs, il se met à pleuvoir et nous restons tranquillement
à l’intérieur à attendre que l’averse
passe.
En ressortant, nous partons explorer le Nanzen-ji Oku no
in. C’est un tout petit temple perdu dans la forêt.
J’ai bien aimé l’ambiance qui s’en dégageait
car elle changeait radicalement des autres temples que nous avions
visités jusque-là et surtout nous étions seul
! Sous la cascade des moines viennent parfois y prier.
*autres photos*
Eikan-dô
*600 yen – horaires : 9h à 17h
Appelé aussi Zenrin-ji ce temple est plaisant
à visiter. C’est très agréable de s’y
promener. Il n’est pas loin de 16h et j’en profite pour
sortir mon quatre heure et de manger dans le jardin. Il fut fondé
en 855 par le moine Shinshô, depuis il porte
le nom d’un de ses bienfaiteurs : Eikan.
Nous avons beaucoup de chance car les moines se sont rassemblés
dans le temple pour prier et surtout chanter. Nous nous installons
au fond de la pièce prés de la porte pour écouter
religieusement. Dommage nous ne pouvons pas filmer.
*autres photos*
Le
chemin de la philosophie
C'est le professeur, Nishida Kitaro, de l'université
de Kyoto qui le parcourait tous les jours et qui
fut à l'origine de son nom. En japonais, il s'appelle le
Tetsugaku no michi. C'est au printemps et à
l'automne que le canal, bordé de cerisiers et d'érables,
est le plus beau.
*autres photos*
Nous
passons devant les temples Hônen-ji et Ginkaku-ji,
mais il est 17h et ils sont fermés. Ce sera pour un autre
jour. Les magasins ferment aussi leurs portes...
*autres photos*
Nous
prenons le bus pour retourner dans le centre de Kyoto
près de Gion. La ville ne vit vraiment que
là ce soir venu. Le temps d'arriver et il fait nuit. Ce soir
ce sera kaiten sushi (sushi tournant) ! Ce sont
des restaurants où les cusiniers sont au centre d'un tapis
roulant où sont placés des sushis qui tourne autour
d'eux. Les clients sont assez autour et prennent les plats qu'ils
aiment. Ils peuvent aussi les commander. On reconnait le prix à
la couleur de l'assiette. Dans le Sushi no Musashi l'assiette
de deux sushi est à 126 yen (soit environ 1 euros).
Je
suis contente à la radio, j'écoute Stay away
de L'Arc-en-Ciel. Bon, ce n'est pas très
bon par contre rien à voir avec ceux de Tsukiji.
J'en aurais pour 480 yen pour quatre assiettes de sushi. D'ailleurs
nous partons à la recheche d'un second restaurant. Dans une
petite rue nous entrons dans un restaurant d'okonomiyaki.
Les clients, comme le cuisinier sont étonnés de nous
voir là. C'est dommage il n'est pas aussi bon que celui d'Osaka...
Je
passe à la Tower records m'acheter quelques
CD. J'avoue que ça fait un bien fou ! Je ne vois pas assez
de magasins de musique. Je jette mon dévolu sur Queen
of Hip-pop d'Amuro Namie et les deux best
of de Porno Graffitti. Je sais ça n'a
pas grand chose à voir avec le visual pour une fois. 8259
yen... C'est vraiment pas donné ici les CD, mais je ne vais
pas me plaindre, au moins ma carte bleue fonctionne dans les Tower
records.
*autres
photos*

Mes CD : Amuro Namie et Porno graffitti
Nous
retournons au ryokan en prenant le bus 207. Nous passons au Circle
K (une conbini) pour acheter quelques denrée. Je
suis creuvée, je m'endors tout de suite.
* photo tirée du site de la Kyoto Tower
** photo tirée du prospectus du sanjûsangen-dô
*** photo tirée du site du Kiyomizu-dera
*- photo tirée d'une publicité
*--
photo tirée du du prospectus du Nanzen-ji |