JAPON - 2006 mars / avril

Journée : Ap - 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9 - 10 - 11 - 12 - 13 - 14 - 15 - 16 - 17 - 18 - 19 - 20 - 21 Kyoto

29 mars

J'ai mal à la gorge... Mais ce qui compte c’est que je n’ai pas de fièvre, je ne tousse pas non plus. J’ai juste mal à la gorge. Donc ça ne me gène pas tant que ça. Nous nous levons à 6h00 pour rejoindre la gare de Kyoto à pied le plus tôt possible.

Je prends un petit déjeuner au Staburcks coffee avant de partir à la découverte de la ville.

Kyoto tower
La tour de Kyoto est presque aussi connue que cette de Tokyo. Elle se trouve face à la gare, en direction de Karasuma, et il est difficile de la louper. Avec ses 131 m de haut, elle domine la ville. Elle fut inaugurée en décembre 1964 et contrairement à ses grandes sœurs (La Tour Eiffel ou à la Tour de Tokyo) elle ne possède pas d’armature en acier. Sa construction fut un véritable défit à l’époque pour qu’elle puisse résister aussi bien aux typhons qu’aux tremblements de terre. A l’intérieur, on y trouve un hôte, des magasins (horaires : 9h – 21 h), des bains publics (750 yen - horaires : 7h à 20h30 dernières entrées : 20h), des restaurants et une vue panoramique (770 yen – horaires : 9h à 21h - dernières entrées 20h40) absolument magnifique sur toute la ville. Sa mascotte Tawawa-chan (tower se prononce tawa en japonais) est assez rigolote.
*autres photos*

Takarazuka Municipal Tezuka Osamu Manga Museum
* 500 yens – horaires : 9h à 17h
Osamu Tezuka (1928-1989) est le papa du manga et de l’animation japonaise. Vous avez certainement vu ses œuvres durant votre enfance (Astro le petit robot (Tetsuwan Atom), Le roi Léo, Prince Saphir etc.) On peut trouver un nombre important de ses œuvres traduit en français. Si son style à beaucoup vieilli, il n’en reste pas moins le maître en la matière.
Originaire de Kyoto son musée y prend naturellement place. Il y a des statues aussi à la sortie de la gare. Je ne suis pas allée au musée par manque de temps, mais si vous avez l’occasion n’hésitez pas.

A pied, nous partons vers le Sanjûsangen-dô à 1.5 km de la gare de Kyoto.

Sanjûsangen-dô

*bus 206 ou 208 - arrêt : sanjûsangen-dô mae
*600 yen – horaires : 6h à 17h (16h de novembre à mars)
Il n’est même pas 8h du matin qu’une longue queue se forme devant le temple ! Ce temple est appelé ainsi car il y a 33 (sanjûsan) baies s’ouvrent sur l’extérieur. Le long bâtiment principal renferme 1001 statues de Kannon la déesse bouddhiste de la compassion. Tout le long couloir se trouve 28 statues des dieux-gardiens. Pour les amateurs de RG veda des CLAMP c’est un vrai bonheur…(Oui, bha on a les références qu’on veut !)
Attention, il est formellement interdit de prendre des photos à l’intérieur du bâtiment.
Le bâtiment principal date de 1164 par l’empereur Go-Shirakawa. Malheureusement, il brûla, mais fut reconstruit en 1266 sur les plans de l’original.
Le 15 janvier, dans la galerie du côté ouest, se déroule le Tôshi-ya matsuri (festival) où des archers décochent des flèches sur toute la longueur du couloir.

A la sortie, la traditionnelle boutique vous attend proposant quelques articles. Alors que mon ami opte pour une série de carte postale, j’achète un protége document à l’effigie de Kannon. Dans le hall se trouve des chauffages électriques ou tout le monde se regroupe en grelottant. Il suffit de lâcher un : Samui ne (il fait froid) pour que le contact se fasse avec les visiteurs japonais qui répondent qu’eux aussi on froid. C’est tout con, mais tout le monde sourit.
Après, avoir récupérer nos chaussures, nous visitons le jardin, puis nous reprenons la route.
*autres photos*


Livre sur Kyoto, deux amamori, un protège document du Sanjûsangen-dô et une pochette

Je m’arrête dans une conbini pour acheter des chauffrettes. Hokaron (Lotte), Kairo, il existe plusieurs marques. Chez nous, on en trouve par exemple au Vieux campeurs pour les personnes désirants faire de l’alpinisme. Au Japon, il faut bien avouer que les maisons sont mal chauffées, ils consomment donc beaucoup de ces petites chauffrettes. Il y en a des autocollantes pour mettre dans votre dos, des petites pour mes chaussures ou bien tout simplement dans la poche. C’est assez simple d’utilisation. Il faut ouvrir le paquet, secouer le sachet ensuite il se met à chauffer tout doucement pendant une dizaine d’heure. C’est très agréable, surtout quand on a pas pris un manteau assez chaud...

Kiyomuzi-dera
*bus : 202, 207, 206, 80 / Station : Kiyomizu michi
*300 yen – horaires : 6h à18h
Si les premiers bâtiments furent érigés en 798, bâtiments actuels ont été reconstruits entre 1631 et 1633 sur ordre du Shogun Iemitsu Tokugawa. Il s’agit d’un des temples les plus connus de Kyoto et même du Japon. Certains on pu le voir dans Wasabi avec Jean Réno par exemple. Le bâtiment le plus connu est celui dont une partie est sur pilotis (Hon dô). La terrasse plonge sur un vide d'une dizaine de mètres. On dit que si on se jette d'en haut et qu'on survit on fera fortune… C’est au printemps et à l’automne que le temple est le plus beau. D’ailleurs les touristes ne s’y trompent pas et il ne désempli pas de toute l’année. Si vous voulez un porte bonheur n’hésitez pas, il y a beaucoup de choix. Dans les sanctuaires, on peut aussi acheter des portes bonheurs (amamori) aux couleurs chatoyantes, mais également des ema (plaque en bois) qui sont suspendus dans les temples. J’ai acheté deux amamori (500 yen chaque).
*autres photos*

Otowa no taki
Il vous faudra faire la queue pour aller goutter l’eau sacrée de cette petite cascade. Elle est sensée avoir des propriétés thérapeutiques.
*autres photos*

Jishu-jinja
C’est un peu le temple des amoureux. On trouve énormément de charmes ayant un rapport avec l’amour. On peut aussi tester son amour en rejoins de pierre distante de 18m les yeux fermés (Koiuranai). Si vous n’arrivez pas en face de la seconde pierre votre désir d’amour ne sera jamais exaucé.
*autres photos*

Tainaimuguri
*100 yen – horaires : 9h à 16h
En échange de vos yens, un moine vous donne une carte postale et vous autorise à entrer dans les sous-sol du temple, un autre vous tend un sac en plastique pour y mettre vos chaussures. Nous descendons un petit escalier puis tout à coup l’obscurité nous engloutie. Seule la corde sur notre gauche nous sert de reperd dans l’obscurité. Ce parcours symbolise le chemin dans l’utérus du Bodhisattva (Kannon) jusqu’à ce que la lumière nous montre au bout du chemin une pierre avec le mot ura (en sanskrit) gravé dessus.

Nous redescendons par une petite rue commerçante (Kiyomizuzaka) vers la pagode d’Yasaka. Nous passons du temps à l'intérieur. J’achète un livre sur les différents temples de Kyoto et une pochette. Mon ami repart avec un katana. Nous goûtons des petits gâteaux aux haricots rouge.


Spécialité de Kyoto *-

Il y a pas mal de pousse-pousses pour touristes dans le coin. Nous croisons aussi des grands-mères grimées en geisha. Il existe des photographes qui peuvent vous prendre en photo vêtu en samouraï ou en geisha. Si vous voulez vraiment y mettre le prix vous pouvez en plus vous faire prendre en photo devant les monuments de la ville.
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Un vent froid se lève, les nuages gris s’accumulent au dessus de nous, puis tout à coup il se met à neiger. Heureusement, il s’agit de neige fondue et ça ne dure pas longtemps.

Yasaka-jinja
Ce sanctuaire fut créé en 656. En 869, la ville subit une épidémie mortelle, alors, ils sortirent les divinités dans les rues pour y mettre fin. Cela donnera par la suite le Gion matsuri (fête de Gion). Au pied du Maruyama koen (koen = parc) et face à la Shijo dôri (dôri = rue), il est le protecteur de quartier de Gion.
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Chion-in
*bus : 206
*400 yen (jardins) – horaires : 9h à 16h (15h40 de décembre à février)
C’est un des principaux temples de la secte bouddiste Jôdo fondé par le moine Hônen. La san-mon (porte principale) est impressionnante, en plus avec les cerisiers c’est assez joli. S’il n’y avait pas ce froid mordant et ses averses de neige fondue, ce serait le paradis. Les différents temples sont éparpillés sur un site assez large. J’avoue que nous n’avons pas tout visité, mais le site est vraiment très, très beau. Nous payons 400 yen pour le jardin, qui même s’il manque quelques cerisiers en fleur, est fort intéressant. On peut aussi y voir la plus grosse cloche du Japon soit 74 tonnes ! Elle fut fondue en 1633. Et il ne faut pas moins de 17 moines pour la faire sonner le soir du 31 décembre.
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Heian shrine
* Horaires : 6h à 18h
La plupart des bâtiments date de 1895, les plus récents datant de 1940. Dans les années 70 un incendie avait détruit une partie du sanctuaire, mais il fut reconstruit.
A l'entrée se trouve un gigantesque torii vermillon  sa structure en béton armé date de 1929, le diamètre des poteaux est de 3.63 mètres, sa hauteur 24.2 mètres, et sa largeur 33.9 mètres.
*autres photos*

Séance photos dans la rue.
*autres photos*

Nanzen-ji
*1000 yen – horaires : 8h40 à 17h
Ce site est lui aussi très important, et nous n’avons pas le temps d’y passer la journée. Nous zappons le Nanzen-in (500 yen – horaires : 8h40 çà 17h).
Le bâtiment principal fut tout d’abord la villa de l’empereur Kameyama, avant de devenir un temple bouddhiste zen en 1291. Les bâtiments présent datent d’après la période Momoyama (XVIIe siècle). Après avoir passé la san-mon (1628), la partie la plus visité est l’Hôjô. On peut méditer devant son jardin zen (réalisé par Kobori Enshu), il est parfois appelé : Le jardin du tigre bondissant. C’est une référence aux paravents qui lui font face représentant un tigre bondissant peint par Kano Tanyu.
Le bâtiment Kuri est aussi à visiter avec cette architecture dépouillée typique du zen. D’ailleurs, il se met à pleuvoir et nous restons tranquillement à l’intérieur à attendre que l’averse passe.
En ressortant, nous partons explorer le Nanzen-ji Oku no in. C’est un tout petit temple perdu dans la forêt. J’ai bien aimé l’ambiance qui s’en dégageait car elle changeait radicalement des autres temples que nous avions visités jusque-là et surtout nous étions seul ! Sous la cascade des moines viennent parfois y prier.
*autres photos*

Eikan-dô
*600 yen – horaires : 9h à 17h
Appelé aussi Zenrin-ji ce temple est plaisant à visiter. C’est très agréable de s’y promener. Il n’est pas loin de 16h et j’en profite pour sortir mon quatre heure et de manger dans le jardin. Il fut fondé en 855 par le moine Shinshô, depuis il porte le nom d’un de ses bienfaiteurs : Eikan.
Nous avons beaucoup de chance car les moines se sont rassemblés dans le temple pour prier et surtout chanter. Nous nous installons au fond de la pièce prés de la porte pour écouter religieusement. Dommage nous ne pouvons pas filmer.
*autres photos*

Le chemin de la philosophie
C'est le professeur, Nishida Kitaro, de l'université de Kyoto qui le parcourait tous les jours et qui fut à l'origine de son nom. En japonais, il s'appelle le Tetsugaku no michi. C'est au printemps et à l'automne que le canal, bordé de cerisiers et d'érables, est le plus beau.
*autres photos*

Nous passons devant les temples Hônen-ji et Ginkaku-ji, mais il est 17h et ils sont fermés. Ce sera pour un autre jour. Les magasins ferment aussi leurs portes...
*autres photos*

Nous prenons le bus pour retourner dans le centre de Kyoto près de Gion. La ville ne vit vraiment que là ce soir venu. Le temps d'arriver et il fait nuit. Ce soir ce sera kaiten sushi (sushi tournant) ! Ce sont des restaurants où les cusiniers sont au centre d'un tapis roulant où sont placés des sushis qui tourne autour d'eux. Les clients sont assez autour et prennent les plats qu'ils aiment. Ils peuvent aussi les commander. On reconnait le prix à la couleur de l'assiette. Dans le Sushi no Musashi l'assiette de deux sushi est à 126 yen (soit environ 1 euros).

Je suis contente à la radio, j'écoute Stay away de L'Arc-en-Ciel. Bon, ce n'est pas très bon par contre rien à voir avec ceux de Tsukiji. J'en aurais pour 480 yen pour quatre assiettes de sushi. D'ailleurs nous partons à la recheche d'un second restaurant. Dans une petite rue nous entrons dans un restaurant d'okonomiyaki.
Les clients, comme le cuisinier sont étonnés de nous voir là. C'est dommage il n'est pas aussi bon que celui d'Osaka...

Je passe à la Tower records m'acheter quelques CD. J'avoue que ça fait un bien fou ! Je ne vois pas assez de magasins de musique. Je jette mon dévolu sur Queen of Hip-pop d'Amuro Namie et les deux best of de Porno Graffitti. Je sais ça n'a pas grand chose à voir avec le visual pour une fois. 8259 yen... C'est vraiment pas donné ici les CD, mais je ne vais pas me plaindre, au moins ma carte bleue fonctionne dans les Tower records.
*autres photos*


Mes CD : Amuro Namie et Porno graffitti

Nous retournons au ryokan en prenant le bus 207. Nous passons au Circle K (une conbini) pour acheter quelques denrée. Je suis creuvée, je m'endors tout de suite.

* photo tirée du site de la Kyoto Tower
** photo tirée du prospectus du sanjûsangen-dô
*** photo tirée du site du Kiyomizu-dera
*- photo tirée d'une publicité
*-- photo tirée du du prospectus du Nanzen-ji


Cliquez sur la photo pour l'agrandir


Tour de Kyoto


Tawawa-san *


Tetsuwan Atom d'Osamu Tezuka


Sanjusangen-dô


Les statues de Kannon
dans le sanjûsangen-dô **


Kyomizu-dera


La fameuse pierre ***


Maiko en balade


Conducteur de pousse-pousse


Le sanctuaire Yasaka


Chion-in


Heian shrine


Séance de photo dans la rue


Nanzen-ji


Un des tigres au Nanzen-ji *--


Eikando zenrin-ji


Chemin de la philosophie


Kaiten sushi (sushi tournant)


La carte de visite du restaurant de sushi


Okonomiyaki avec des soba (nouilles)

LIENS

Kyoto Tower
Osamu Tezuka
Kiyomizu dera
Jishu-ji
Heian jingu 
Chion-in
Nanzen-ji
Eikan-dô
Sushi no musashi
Tower records
Lonely planet