2
avril
Ce
matin nous prenons le train tout près de notre ryokan à
la gare de Shijô-Omiya sur la ligne Keifuku
Arashiyama. C’est près d’un marché,
nous demandons notre chemin à un livreur qui gentiment nous
montre la direction de la gare.

Dragon et moine de Tenryû-ji, jouet Stitch
Le
trajet n’est pas très long jusqu’à la
dernière station : Keifuku Arashiyama. De
là nous partons à pied vers la forêt de bambous.
Quel dommage ! Il commence à pleuvoir… Nous demandons
notre chemin à une vielle dame qui nous emmène au
Tenryû-ji ce qui nous permet de trouver facilement
la forêt de bambous.

Prospectus, plans et tickets
Nonomiya
jinja
Le Nonomiya jinja se trouve à votre droite
avant d’arriver dans la fameuse forêt. C’est un
tout petit sanctuaire avec un joli jardin derrière. Son torii
(kuroki) est particulier car les chênes utilisés
sont à l’état brute avec leur écorce.
C’est le plus vieux torii de ce type.
*autres photos*
fukin no chikurin
Je vous conseilles fortement d’aller dans cette petite forêt
tôt le matin pour prendre des photos tranquilles. Beaucoup
de japonais viennent en taxi jusqu’ici, d’autre font
un tour rapide avec des pousse-pousse.
*autres photos*
Torokko
Nous remontons vers la gare de Torokko Arashiyama
d’un toute petite ligne où vous pouvez prendre un train
romantique rose et jaune le Torokko. Il y a une petite boutique
avec de quoi se restaurer, aller aux toilettes et même acheter
des souvenirs Hello
Kitty assise sur le train. L’intérêt principal
étant de découvrir la région confortablement
assis dans un train.
Mais
nous n’avons pas le temps d’aller plus loin dans la
découverte de Torokko et nous partons vers
d’autres cieux.
Nous demandons notre chemin au guide d’un troupeau de touriste
japonais. Très gentiment il essaye de nous expliquer le chemin
et fini par nous donner un plan photocopié. Si c’est
pas adorable !
Giô-ji
* 300 yen – horaires : 9h à 17h
Giô vient du nom d’une danseuse shirabyôshi
de l’époque Heian. A 21 ans cette
dernière devint nonne après une histoire d’amour
déçue avec Taira no Kiyomori maître
du clan Heike. Il l’avait remplacé
par une autre danseuse, Gozen Hotoke, qui fini
par rejoindre Giô dans son temple. Un petit
ruisseau forme un cœur centre du jardin entouré de bambous.
Dans la salle principale on peut y voir des statues. Une petite
pancarte vous rappel que cette pièce avec sa fenêtre
rond à été le lieu de tournage d’une
publicité…
*autres photos*
Nous
repartons à pied dans la nature et les petites maisons aux
allants tour. Au loin dans la brume on aperçoit la montage
avec un kanji qui sera embrasé lors des fêtes.
Tenryû-ji

* 600 yen – 8h30 à 17h30 sauf de novembre à
février de 8h30 à 17h
Ce temple de la secte zen Rinzai date de 1339 à
l’emplacement de l’ancienne villa de l’empereur
Go-Daigo. La légende raconte qu’un
moine est rêvé d’un dragon qui surgissait d’une
rivière proche. Ils en conclurent que l’âme de
l’empereur était tourmentée. Alors on construisit
ce temple : Tenryû (dragon céleste).
Les bâtiments actuels date de 1900, mais les visiteurs viennent
surtout admirer le jardin zen du XIVe siècle.
Nous sommes un peu surpris du prix de ce temple, si bien qu’on
n’y entre pas. Nous nous contentons de payer 500 yen pour
voir le plafond au dragon. Et oui quand même… Surtout
que c’est un peu dans le noir pour ne pas agresser la peinture.
Comme nous n’avons pas le droit de prendre des photos, j’achètes
une petite représentation du dragon, et aussi une statuette
de moine très mignonne.
*autres photos*
Nous
repartons vers la gare et le centre ville. De là il y a des
tas de boutiques de souvenirs et de quoi manger tranquille. On opte
pour une crêpe à la japonaise. La pâte est épaisse,
pas forcément bien cuite et remplis de glace, chantilly et
autres fruits frais. Attention c’est très sucré.
Il en existe des salés, mais les mélanges sont assez
spéciaux et la pâte reste la même… A goûter
pour votre culture personnelle. Nous prenons aussi des crackers,
mais le goût est horrible, nous jetons notre portion dans
la première poubelle venue.
Le
pont sur la Katsuragawa est sous la brume, il pleut
se n’est pas toujours très agréable. Des jeunes
filles en kimono viennent fêter leur 20 ans dans un temple
tout proche. Elles en profitent pour prendre la pause.
*autres photos*
Nous
prenons un bus pour retourner dans le nord de Kyôto.
Par chance il arrive juste avant une énorme averse. Je suis
bien contente d’être à l’intérieur…
Le trajet dure presque une heure. Nous passons même devant
les studios de la Toie. Si on ne manquait pas de
temps je me serais bien arrêté pour y faire un tour…
Kamigamo
jinja
* horaires : 8h à 17h30
Nous profitons de l’accalmie pour vite aller visiter le site.
Une longue allée mène au sanctuaire et l’on
passe sous plusieurs torii rouge. Sur la gauche un box avec un «
faux » cheval. Il se déroule ici des matsuri dont le
cheval est un élément important. A l’entrée
il y a deux cônes de sable représentant les montagnes
façonnées par les Hommes en attendant que les Dieux
viennent s’y rendre.
Le petit jardin à l’arrière est vraiment sympa
et très calme, assez différent des autres qu’on
a pu visiter jusque là. C’est plus sauvage. Hélas,
il ne fait pas très beau et nous sommes obligés de
rester sous abris de temps en temps.
C’est l’un des plus vieux sanctuaire du Japon puisqu’il
fut fondé en 679. Il est dédié à Raijin
le Dieu du Tonnerre. Les bâtiments actuels sont beaucoup plus
récents.
Les bâtiments sont inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.
*autres photos*
Nous
reprenons le bus vers Gion. Là aussi le
trajet est assez long. Sur nos sièges chauffants nous nous
assoupissons. Même s’il fait nuit nous somme arrivée
une heure avant l’ouverture des portes du Gion corner.
Qu’à cela ne tienne, nous squattons l’entrée.
Au file du temps d’autres touristes de toutes origines font
la queue derrière nous. Nous discutons (enfin pas moi ^^’
vu mon anglais basique) avec des américains.
Gion
corner


* 2800 yen spectacle – représentation à 19h
ou 20h
* 1500 yen pour la cérémonie du thé –
représentation à 20h ou 21h
* 4000 yen pour le billet combiné
Attention, ils ne prennent pas la carte bleue, mais vous pouvez
prendre des photos et filmer sans problème. Je vous conseilles
d’arriver en avance pour prendre vos places aux premiers rangs
(placement libre, premiers arrivés, premiers servis).
Ce spectacle est un bon moyen de découvrir les différents
art japonais en peu de temps (50 min). C’est tellement rapide
qu’au début du spectacle il faudrait avoir deux têtes.
Cérémonie du thé, Ikebana
et Koto se déroule simultanément.
Depuis 1962 on peut voir dans cette petite salle de 500 personnes
7 arts traditionnels japonais : Chado (Cérémonie
du thé), Koto, Kado (ou
Ikebana), Gagaku, Bunraku
(théâtre de marionnette), Kyogen (théâtre
comique) et Kyomai (danse de Kyoto par les Geiko).
Alors, oui, c’est court et c’est cher, mais difficile
de voir tout ceci au Japon en un seul voyage. En
plus j’étais très bien au premier rang…
Après, le spectacle alors que les personnes suivantes vont
bientôt rentrer, nous allons dans une salle toute proche pour
la Cérémonie du thé (Chado).
Nous sommes 8 (c’est limité à 15) assis autour
d’une table à attendre patiemment la suite des événements.
C’est vraiment un cours particulier. Une dame et son élève
nous explique en anglais ce qu’est cette cérémonie
et nous fait une petite démonstration. Ensuite, et c’est
plus drôle, c’est à nous de suivre ses instructions
et de faire notre thé ! Et bien, ce n’est pas si simple
de le faire mousser le matcha. Mais, par contre, j’ai bien
aimé son goût. Cela dur 30 min et puis nous repartons
dans le froid de Kyôto.
*autres photos* *autres photos*
Ensuite,
je rentre au ryokan seule, car mon ami désire faire trempette
dans un sento (bain publique). Je passe à
la combini où je prends de quoi manger. Mais, aussi des conneries
à deux yen pour les amies (gundam, Hello kitty, Stitch…).
Après mon repas je m’écoule et je dors comme
une marmotte.
Mon ami lui a adoré le sento, et à
même vu un homme tatoué de la tête au pied. Un
yakuza ?! |