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4
avril
Le temps est couvert, mais nous partons tout de même à Miyajima pour la journée (Mon premier séjour à Miyajima). De notre hôtel nous allons vers la gare de Nishi-Hiroshima qui ne semble pas très loin. Sur le chemin nous croisons des travailleurs partant en vélo vers le centre ville. Le trajet nous emmène dans la banlieue, elle ressemble à nos cités. Nous avons même de la peine à trouver une combini pour nous ravitailler.
Après, bien 20 min bonnes minutes de marche nous arrivons à la fameuse gare où nous prenons le train sur la JR line.
Nous arrivons ensuite à Miyajima-guchi où nous prenons le ferry. Comme tout est compté dans le rail pass cela fait une petite économie. Il fait froid et je reste bien au chaud à l’intérieur. Seul mon ami brave le vent sur le pond pour prendre quelques photos.
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-Miyajima-
La traversée est rapide et nous voici déjà sur l’île. Son nom exact est Itsukushima, depuis le Vie siècle, et elle compte environ 2000 habitants pour 30.39 km². Les touristes japonais sont nombreux à venir ici chaque année. C’est un très beau site avec l’une des trois plus célèbres vues du Japon. C’est aussi une île sacrée, il n’y a d’ailleurs pas de cimetière et on ne peut pas y naître non plus.
Des daims sont déjà en train de réclamer à manger dans l’enceinte de la gare. Pensez à aller voir le stand de l’office du tourisme, vous y trouverez des plans et des prospectus. Nous prenons la direction du sanctuaire principal le : Itsukushima-jinja et son torii flottant.
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Itsukushima-jinja
* 300 yen – horaires : 6h30-18h (17h en hiver)
Ce sanctuaire shintoïste fut bâti en 593 et il est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1996. Il fut financé par le chef militaire Taira no Kiyomori et dédié aux trois filles de Susanoo, personnage appartenant à la mythologie shintô. Les gens du peuple n’avaient pas le droit de pauser un pied sur l’île du coup le temple fut construit sur pilotis. Les bateaux devaient passer sous le torii rouge à l’entrée. Construit en 1168, ce dernier mesure 16 m de haut. L’actuel torii date de 1875. On l’appelle torii flottant car comme il a été bâti dans la mer il semble y flotter lorsque la marée est haute.
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Une partie du temple était en rénovation suite aux dégâts causés par un typhon en septembre 2004.
Alors que nous sommes sur ce qui devait être l’embarcadère pour les bateaux, nous constatons que tous les moines s’agitent autour de la scène centrale. Bonne nouvelle, un spectacle de gagaku (musique traditionnelle) va avoir lieu dans peu de temps ! Des sièges sont mis à la disposition des visiteurs (un car de pépés et mémés japonais) qui on demander une représentation. Le reste des visiteurs, même si nous sommes moins bien placé, profitons de l’événement ! C’est encore mieux que la petite représentation à Kyoto. Nous en profitons pour filmer et prendre des photos.
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Nous re-sortons du temple, alors qu’on longe le mer et que je mange un petit gâteaux histoire me caler l’estomac je suis poursuivie par une bande de daims affamés. Mon ami se moque de moi et j’en profite pour larguer les bestioles à un papa et ses deux enfants qui mangeaient un encas pas très loin ^^’ … Désolé…
Alors que l’on repart vers l’intérieur de l’île, nous regardons des gens monter un petit hôtel. Ils nous prennent par la main et nous demande de mettre de l’eau sur la statuette du Bouddha Shakyamuni et nous donne un petit paquet avec un sachet de thé, un message et une sorte de petit tricot rose (très certainement pour mettre sur la tête des bouddha de pierre du Daisho-in). Nous n’avons pas tout compris, mais ce n’est pas grave…
Nous remontons vers le Daisho-in.
Daisho-in
En montant vers le sommet se trouve le Daisho-in où des centaines de Bouddha s’entassent dans les moindres recoins du temple. Hélas, toute la partie gauche est en travaux. Ce qui ne nous empêche pas de visiter le reste. C’est le siège social de la branche Mimuro de la secte bouddhiste Shingon, Rozan Suishoji Daisho-in, Le Daisho-in est le temple le plus distingué de Miyajima, ayant pris en charge tous les rituels comme Betto (administrateur) du sanctuaire Itsukushima.
En 1888, le temple fut pourtant détruit par le feu et reconstruit par la suite. Seul le Daisho-in hall avait survécu.
Nous visitons un des hall avec un madala venu d’Inde, un autre avec des milliers de statues, un autre avec juste des bouddha… Et juste lorsque nous sommes ici il y a un cérémonie avec du taiko retransmis dans les haut-parleurs.
J’achète de l’encens au sakura pour Ma’J et mon ami prend celui utiliser pour les cérémonies.
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Nous repartons car le temps a l’air un peu bouché au loin. J’en profite pour acheter une cuillère à riz, il y a plein de modèles différents (bois, dessins etc.). Dans un des magasins, il y a une télé où est diffusé un match de base-ball. Je suis surprise car les supporters jouent Kurenai de X Japan !!
Puis, mon ami déguste des huîtres cuite. Il me dit qu’elles sont très bonnes.
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La pagode à cinq étages
Elle fut construite en 1407, et surplombe Senjokaku du haut de ses 28 m.
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Des gouttes commencent à tomber et nous décidons d’entrer dans le pavillon. Nous attendons une accalmie en mangeant nos petits gâteaux.
Senjokaku
* 100 yen – 8h30-16h30
Construit en 1587, et de son vrai nom Hokoku shrine, le pavillon aux mille tatamis est ouvert au grand vent. C’est assez agréable quand il fait beau, mais aussi pour s’y réfugier quand il pleut. Muni d’une paire de chausson en plastique vous pourrez flâner sous les différentes tableaux, masques et œuvres en bois accrochés au plafond. Inachevé après la mort de Toyotomi Hideyoshi, il fait partie du patrimoine du Itsukushima-jinja.
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Hélas, la pluie ne cesse pas, et nous finissons par prendre le large. Comme nous avions volontairement zappé les boutiques en arrivant, nous en profitons au retour pour toutes les regarder. Qui plus est, ça nous protège de la pluie !
Les spécialités de Miyajima sont nombreuses. Pour ce qui est des petits plaisirs culinaire il y a les huîtres (cuite devant vous), mais aussi les momiji (des petits gâteaux en forme de feuille d’automne et fourrée de haricot rouge, chocolat, thé vert, crème etc.). Côté artisanat, la spécialité de l’île est la Shamoji, une culière en bois pour servir le riz. Il y en a des très simple, d’autres avec des dessins gravés dessus. Enfin, les artisans de l’île font de très beaux objets en bois, parfois même sculptés (plats, boites, etc.).
Des momiji
Je me gave de momiji (je crois que j’ai tout testé…), mes préférés étant ceux au haricots rouge et au thé vert. J’achète aussi des trucs à deux francs, mais je trouve jolis et pratique.
Nous repartons sous la pluie et sans parapluie vers le ferry. Une fois de retour sur la terre ferme nous prenons le train pour Iwakuni.
-Iwakuni-
Ville de 110 000 habitants elle est surtout connue pour son pont le : Kintai-kyô. C’est à quelques stations de train de Miyajima dans le sens contraire du retour vers Hiroshima. Il y a d’autres points d’intérêt comme le quartier samouraï, le château d’Iwakuni et sa marine nationale. La ville est aussi célèbre pour ses serpents albinos.
Nous arrivons à la gare sous une pluie battante et prenons le bus vers le fameux pont. Le trajet est un peu long surtout que j’ai peur de m’endormir et de ne pas entendre le nom de la station. C’est chauffé à fond et toujours à la pointe du modernisme des télés diffusent des informations sur les régions.
Kintai-kyô
* 300 yens
Aussi appelé pont à la ceinture de brocart, le Kintai-Kyô construit en 1673 possède cinq arches majestueuses. En mars, il est illuminé pour la plus grande joie des photographes. A l’origine seul les samouraïs étaient autorisés à empreinte le pont, les gens du peuple utilisaient des bateaux.
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Je fini par aller nous acheter des parapluies dans un magasin d’en face. Pas évident de prendre des photos sous cette pluie, heureusement nous sommes deux. Mais je suis transis de froid.
Par chance le guichet est fermé, mais pas le pont, nous pouvons donc nous balader dessus sans payer quoique ce soit !
Avant de partir, nous passons dans la dernière boutique de souvenirs encore ouverte à cette heure. Je prends juste des cartes postales, car il n’y a pas grand chose d’autres d’intéressants.
Ne reste plus qu’à rebrousser chemin vers Hiroshima.
Nous retournons dans le centre et ses longues galeries marchandes, puis pour une fois suivons les conseils du Lonely planet pour trouver un bon restaurant. Nous jetons notre dévolu sur le Suishin. Que je retrouve grâce au kanji de « shin »… Heureusement, que j’ai quelques idéogrammes dans ma poche pour m’y retrouver… La décoration est très classe, de plus les serveuses sont en kimono, et les plats raffinés (et je parle même pas des toilettes ultra modernes et propres !). Mais nous ne devons pas trop tarder car il va fermer (11h-21h). Je vais manger un unaju (Filet d'anguille grillée présentée dans une boite laquée avec du riz). Ah mon Dieu que c’est BON ! Mon ami prend un autre plat plus conséquent, mais qui m’a l’air tout aussi excellent. Le prix est bien entendu plus élevé que ce qu’on a l’habitude d’avoir d’habitude, mais ça en vaut vraiment la chandelle !
Nous revenons tranquillement dans notre minshuku où nous rangeons nos affaires pour notre départ demain matin. Après une bonne douche, on regarde la télé avant de s’endormir. |
