25
mars
Nous
nous levons à 7h car nous n’avons que la matinée
pour visiter Osaka, troisième ville du Japon
avec ses presque 3 millions d’habitants, centre économique
du kansai.
Nous laissons nos valises dans la salle à manger au rez-de-chaussée.
Le gérant (qui parle bien anglais) est d’accord pour
les garder jusqu’à notre retour en début d’après-midi.
Nous discutons avec lui de la statuette d’un samouraï
à l’entrée. Il s’agit d’une Akata
dolls. Akata ne se trouvant pas sur notre
parcours, je doute qu’on puisse en trouver… Mais on
sait jamais. En tous les cas, elle plaît à mon ami.
Nous
reprenons la ligne chuô line vers la station
de métro Tarimachi-yonchome.
Osaka-jô
* 500 yens – horaire : 9h – 5h
Le château fut construit en 1583 par Toyotomi Hideyoshi,
mais les douves sont encore plus anciennes. La légende veut
que 100 000 ouvriers furent engagés pour bâtirent le
château. Il fut détruit par les troupes de Tokugawa
Ieyasu en 1615, reconstruit, il fut à nouveau rasé
en 1868. La nouvelle structure datant de 1931 est en béton.
Mais comme beaucoup de ville japonaises, il a subi, aussi, les bombardements
durant la seconde guerre mondiale.
L’intérieur du château est un musée rassemblant
une belle collection sur l’histoire du château et de
la ville d’Osaka. Au sommet une plate forme
permet d’avoir une belle vue sur la ville. Malheureusement,
nous n’avons pas le temps d’y jeter un œil.
Le coin est rempli de touriste chinois et coréens. Le parc
est aussi très joli à l’automne et au printemps.
Nous passons dans un magasin de souvenirs où je repars avec
un tasse pour le thé. Oui, je sais je n’aime pas le
thé, mais c’était ça ou un strape…
Il faut voir la chose de façon positive, si je reçois
un invité chez moi qui aime le thé, j’aurais
une belle tasse à lui proposer !
*autres photos*
Nous
reprenons le JR vers vers la station d'Umeda. Où
à 10min à pied de la gare d’Osaka.
Nous allons ensuite au Sky Building en passant
dans un souterrain.
Umeda
Sky Building
* 700 yens – horaire : 10h à 22h30 (dernière
entrée à 22h)
L’immeuble est très beau, un bijou d’architecture.
Tel un immense arc de triomphe il domine la ville d’Osaka.
Il faut prendre un ascenseur dont les 5 derniers étages sont
spéciaux car on voit tout à l’extérieur,
il ne faut pas avoir le vertige ! Ensuite, il faut prendre un escalator
jusqu’au sommet. C’est ce dernier trajet qui m’a
le plus impressionné. Je ne me sentais pas à l’aise
avec tout ce vide. Je ne pensais qu’à une chose : Et
s’il y avait un tremblement de terre ? C’est idiot
de se faire peur de la sorte…
Au 39e étage, on peut visiter le Naniwa hyakkei
une maquette du quartier de Dôtombori au
1650.
Au 40e étage, il y a une salle d'exposition qui a pour thème
cette fois-ci : la francophonie. C’est un pur hasard. On peut
aussi prendre un café.
Encore un petit effort et l’on peut visiter l'observatoire
du jardin flottant (floating garden) qui offre une vue
panoramique exceptionnelle d’Osaka à
173 mètres du sol.
*autres
photos* *autres photos
: la vue*
Takimikoji street
Ce sont des rues japonaises à l’ancienne, époque
Showa, reconstituées dans les sous sol d’un
immeuble à côté du Sky Building.
On y trouve un grand nombre de restaurant et d’izakaya. L’ambiance
est vraiment géniale. C’est une quelque sorte un petit
musée gratuit où on peut se balader tranquillement
et prendre des photos d’un vieux Japon oublié.
*autres photos*
-Nagoya-
Nous
retournons à notre hôtel, vers 13h, pour y récupérer
nos bagages et reprenons la route vers Nagoya.
Cette ville de 2,2 millions d'habitants est la 4e ville du Japon,
elle a vu naître le pachinko, et même si ce n'est pas
une destination touristique très connue, il y a de jolie
chose à voir. Comme par exemple le Nagoya-jô,
l'Atsuta
jingû ou encore le port.
Plus anecdotique il y a le Higashi
hongan-ji.
Il faut 2h15 de trajet (en revenant vers Tokyo).
J’appelle mon ami de Nagoya, Matthieu,
dit Icebreak, pour savoir où on doit se
retrouver car il gentiment accepter de nous héberger pour
la nuit. On se fixe rendez-vous, il est en moto et ne va pas tarder.
Nous nous cherchons un petit truc à manger sans trop de succès.
Petit erreur, je me suis embrouillée avec le nom de la station
où on est sensé se retrouver… Ne voulant pas
repayer le métro pour deux stations, nous repartons à
pied vers le fameux Starbucks à Kazuokan.
Nous nous retrouvons enfin, et nous partons chez lui déposer
nos bagages et discuter longuement.
Je suis à battre !!! J’étais persuadée
que le concert d’aki était à
19h30 Mais pas du tout il est à 18h30 et il est…. 18h20
! Nous partons en catastrophe de chez Matthieu.
La salle de concert n’est qu’à 2 stations (Imaike),
comme j’y suis déjà venue une fois voir Kagerou,
je me repère vite.
Je laisse mes affaires à mon chéri et je pars headbanguer
!
Aki
– Nagoya Bottom line
Live into conflict 2006 - nine place

1
– Live and let die (intro)
2 – ONE LOVE,ONE PEACE
3 – hana
4 – TRUST
5 – LOVE MESIAH
6 – DILEMMA
7 – VISONARY
8 – ASIAN MOON
9 – THE BLADE
10 – BRILLIANT JESUS
11 – THE END
12 – COME INTO CONFLICT
13 – SEVEN
14 – NEO HERO
15 – BUMB
16 – LACK OF…
Encore
1 – ONE LOVE,ONE PEACE
2 – NEO HERO
3 – SEVEN
Ni
une ni deux je m’engouffre dans la salle et j’arrive
au milieu du premier titre : ONE LOVE,ONE PEACE !!
La salle est bien remplie, je me faufile dans la foule pour bien
voir aki. Je retrouve mes petites japonaises préférées
avec leurs chorégraphies (qui font bien marrer mon copain)
et l’ambiance exceptionnelle… Le panard quoi ! Les musiciens
de session ne sont pas tous inconnus. Je suis très heureuse
de pouvoir voir en vrai Hitoki qui fut le bassiste
de Kuroyume. Et y a pas à dire il a encore
de quoi nous en remontrer !
Aki jouera tous ses titres y compris le maxi THE
CELL MIXES qui vient tout juste de sortir à l’époque.
Je reconnais assez facilement la patte de Hitoki sur ONE LOVE,ONE
PEACE.
Si je reste bien tranquille tout au long du concert, je profite
de titres plus pêchus comme BUMB et LACK OF…
pour m’avancer vers la scène. Me voilà vite
fait dans les premiers rangs à sauter en avant avec mes camarades
et à agiter la tête en cadence. Moment fort du concert
c’est lorsqu’aki m’aperçoit.
Il a l’air étonné, bon faut dire que je suis
la seule gaijin devant, mon copain est au fond, et comme j’ai
commandé mes places via le fan club depuis la France, et
ce, 6 mois avant le concert, je suppose que tout le monde était
au courant ^^’ C’est pas pour me vanter, de moi il s’en
tape, il ne connait pas nom, mais je sais que les artistes japonais
sont sensible aux fans étrangers qui viennent les voir. Il
me fait un signe de la fin et un clin d’œil *.* Oh bonne
mère !!!
Après,
la pause ils reviennent et jouent trois titres qu’ils ont
déjà interprété un peu plus tôt.
Tout le monde se déchaîne et reprend la chorégraphie
de NEO HERO. Tout le monde s’éclate et le
concert se termine sur SEVEN.
Nous
ressortons de la salle, je suis aux anges. Je vais vite faire la
queue pour les goodies où je ne prends qu’un gilet
avec une capuche (3500 yens) après avoir été
prendre ma boisson au bar. Il faut toujours donner 500 yens en sus
lorsque l’on entre dans le live house qui vous donne droit
à une boisson.
Matthieu est venu nous rejoindre à la sortie
de la salle. Ensuite, nous partons boire manger avec lui dans un
izakaya bruyant. Nous parlons beaucoup du Japon
et de la vie ici pour les étrangers, mais aussi des japonais
en général.
Nous finissons c’est sympathique soirée dans un bar,
le Cheetah, près de chez lui à Kakuozan.
C’est au 1re étage d’un immeuble et c’est
tout petit. Il y a juste un bar avec la place pour 6 personnes,
ainsi qu’une petite table au fond avec juste un barman. Nous
essayons de Shoshu on the rocks (spiritueux à
base de pomme de terre ou d'orge) et c’est vraiment pas bon
T0T Je préfère le sake (vin de riz).
Nous rentrons tranquillement pour dormir un peu il est 23h30.
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