26
mars
A
6h du matin, le réveil nous fait sursauter. Sans bruit pour
ne pas réveiller Matthieu, nous partons
à 7h. Bon, on l’a quand même réveillé
^^’ Désolé !
Nous arrivons tôt à la gare vers 8h45, mais le premier
train pour Takayama n’est qu’à
10h53… Nous aurions dû vérifier les horaires
car, du coup, on s’est levé tôt pour rien.
Au Mermaid café, nous prenons notre petit
déjeuner dans le .
Je
profite du trajet dans le train pour dormir.
Après
avoir pris quelques cartes et informations à l’office
du tourisme (juste à la sortie de la gare de Takayama),
nous prenons la direction du ryokan : le Rickshaw inn.
Il est très joli, propre et le personnel très accueillant.
J’ai réservé une chambre un peu moins chère
car la douche est sur le palier (9000 yens la nuit tout de même).
Des serviettes sont à disposition dans la chambre, et, d’autres
plus petites, sont aussi prévues dans la salle de bain avec
le gel douche et le shampoing.
Cependant, notre chambre n’est pas prête, alors nous
laissons nos bagages à la réception et nous partons
visiter la ville.
*autres photos*
-Takayama-
*carte
de Takayama*

Petite
ville de 67 000 habitants, elle fut fondée au XVIe siècle
par le clan Kanamori et se situe actuellement dans le district de
Hida.
L’endroit le plus connu et visité de la vieille sont
les San machi (trois rues). Les Ichi-no-machi,
Ni-no-machi et San-no-machi regroupent
un grand nombre de magasins de souvenirs, de sake (reconnaissable
à la boule de cèdre à l’entrée),
des musées et des maisons privées. Les maisons en
bois à l’ancienne sont bien difficiles à photographier
de jour à cause des nombreux touristes qui s’y pressent.
Dans les magasins de biscuits (sucré ou salé) la dégustation
est gratuites. Dans un autre c’est la soupe miso qu’on
nous fait goûter dans un verre en carton. Il y a beaucoup
de magasins de sake, dans l’un d’eux on peut même
visiter la distillerie. Il est facile de les reconnaître car
il y a un panier rond en cèdre devant chaque devanture.
Il y a beaucoup de monde et nous décidons d’y revenir
plus tard.
*autres photos San-machi*
*autres photos divers*
Takayama
jinya

*
420 yens – horaire : 8h45 à 17h (sauf de novembre à
février fermeture à 16h)
En 1615, il fut bâti comme centre administratif du clan Kanamori.
Mais les bâtiments actuels datent de 1816. On peut y voir
les cuisines et même la salle des tortures, ainsi qu’un
joli jardin sous la neige. Chose amusante, il fait plus froid à
l’intérieur qu’à l’extérieur,
le tatami est horriblement froid à fouler sans chaussons.
*autres photos*
Marché jinya mae
De 7h à 12h, devant, se tient, un petit marché du
matin (asa ichi) où des maraîchers vendent des fruits,
des légumes, assaisonnements divers et variés et quelques
babioles.
Demeures
des marchands
Ils restent, à Takayama, des demeures privées
de l’air Edo devenues des musées, même si les
prix d’entrée sont relativement élevés,
ces deux habitations traditionnels valent le coup d’œil.
Par contre ne pensez pas vous y réchauffer ce sont de véritables
glacières.
Kusakabe
Mingeikan
* 500 yens – 8h30 à 17h (16h30 de décembre à
février)
La famille Kisakabe était une famille de
marchands surtout durant le reigne des Tokugawa.
Leur boutique se nommait : Taniya (1852). Elle brûla
en 1875 et la maison actuelle date de 1879 et posséde toutes
les caractéristiques de l'architecture d'Edo.
*autres photos*
Yoshijima-ke
* 500 yens – 9h-17h
Je n'ai hélas pas trouvé de documentation sur cette
première demeure de marchand.
*autres photos*
Takayama
yatai kaikan + Nikkô-kan

*
820 yens - horaires : 8h30 à 17h (16h30 de décembre
à février)
Le hall d’exposition des chars de Takayama
en présente quatre yatai (chars) sur les 23 que compte la
ville (ils changent régulièrement). Les autres yatai
sont dans des hangars disséminés dans toute la ville.
Les karakuri, des marionnettes exécutant
des acrobaties sur les chars, sont une autre attraction importante.
*autres photos*
Le sannô matsuri (matsuri = festival) a lieu
les 14 et 15 avril et voit défiler dans les petites rues
de la ville une douzaine de yatai. Le soir, on rajoute des lanternes
sur les yatai. On peut visionner des images de ce matsuri dans petite
salle de projection.
En ressortant du hall d’exposition, n’oubliez pas de
passer par le Nikkô-kan, où on peut
voir de magnifiques maquettes du temple Tosho-gu de Nikkô.
Ce qui m’a le plus plu ce sont les éclairage pour voir
la maquette comme s’il faisait jour, ou nuit ou encore juste
au crépuscule. C’est original et ça rend vraiment
très bien.
*autres photos* *autres
photos*
Sakurayama
hachiman-gû
* Juste à côté du yatai kaikan
se trouve le temple Sakurayama. Il s’agit
du temple où ce déroule le matsuri. Sans prétention,
il se visite rapidement.
*autres photos*
Hida
Kokubun-ji
* 300 yens – 9h à 16h
Edifié au VIIIe siècle, il s’agit du plus vieux
temple de la ville. Comme beaucoup d’édifice en bois,
il fut ravagé par un incendie, mais reconstruit par la suite.
La salle au trésors est payante, mais nous arrivons trop
tard pour la visiter. Reste le gingko de 1200 ans planté
au milieu de la cours.
*autres photos*
Amusante aussi les drôles de poupées accrochées
un peu partout : des sarubobo. Mais qu’est-ce
que c’est un sarubobo ? Et bien c’est
une poupée rouge sans visage (parfois bleu et plus rarement
encore rose, jaune ou vert) typique de Takayama.
Son nom signifie : bébé singe. Vous en retrouverez
partout dans la ville sous un tas de forme différentes :
poupées, strapes, aimants, figurines, stylos, gâteaux
etc. S’ils n’ont pas de visage, c’est pour que
les enfants puissent créer eux-mêmes l’expression
de leur poupée. Serait-ce un précurseur d’Hello
Kitty ?
Seul
soucis à 17h30 la ville s’endort, les rues sont désertes.
Tous les magasins, hormis les combini, sont fermés. Dans
l’après-midi j’ai pu retirer de l’argent
dans un distributeur automatique installé dans une guérite
en verre, mais qui heureusement ne ferme pas après 20h comme
c’est souvent le cas.
Nous
partons à la recherche d’un restaurant avec la spécialité
du coin le hoba-miso (Il s’agit d’un
plat de légumes et de viande de bœuf cuit sur une feuille
de magnolia accompagné d’une soupe miso). Le bœuf
d’Hida est très réputé au Japon. Nous
suivons les indications du Lonely planet et après
quelques recherchent nous trouvons le Suzuya.
Chose amusante, l’essentiel de la clientèle est étrangère
et très souvent avec un lonely planet à la
main. L’ambiance pour le coup ne nous plaît pas trop.
Mais le pire c’est le plat qui nous plaît encore moins.
La viande cuite sur la feuille de magnolia n’est pas mauvaise.
Mais alors le plat à côté est ultra salé
et immangeable… Je mange pratiquement que mon miso.

Nous repartons à l’hôtel, et dans la combini
je prends mon petit déjeuner et un petit plus car je n’ai
pas beaucoup manger du coup.
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